Les meetings organisés par le FNDU dans les trois régions de l’Est ont confirmé encore une fois le décalage sans cesse croissant entre ses tonitruantes annonces politico-médiatiques et ses chétives incidences sur le terrain. Un échec qui dénote d’un isolement de plus en plus parlant de cette opposition extrémiste qui n’arrive pas à se départir de son discours-chansonnette ressassé, éculé, et dont tout ce qui en ressort n’est qu’abaissement indécent de leur pensée politique, cacophonie sarabande, déni des réalités concrètes .
Une telle attitude politique ne peut qu’être dégradante et inacceptable aux yeux des populations du grand Chargh connues pour leur honnêteté et leur reconnaissance légendaires, pour leur capacité à faire la part des choses entre la parole verbale de l’opposition extrémiste et les acquis irrécusables qui ont sorti leurs régions de l’ombre à l’aurore ensoleillée ; qui ont comblé en si peu de temps leur retard historique abyssal ; métamorphosé de fond en comble leur situation sociale et économique.
Des populations de l’Est qui ont toujours été convoitées depuis l’indépendance du pays pour le poids électoral par tous les régimes politiques qui se sont succédé en Mauritanie avant 2008 . Mais à chaque fois, lorsqu’il fallait passer des engagements formulés à la satisfaction concrète, de la parole à l’acte, ils ne récoltaient que des illusions perdues et des espérances mortes. Il a fallu attendre l’avènement du président Mohamed Ould Abdel Aziz pour voir leur place et leur dignité s’instaurer, les engagements se transformer en réalisations irréfragables dans tous les domaines.
Le lancement du gigantesque projet du Dhar qui constitue pour les populations une réalisation phare et une source de fierté après tant d’années de soif ; car Il permet l’alimentation en eau potable de la plupart des départements et de grandes agglomérations du Hodh Chargui et accessoirement du Hodh Gharbi.
Sur le plan de l’infrastructure routière, la réalisation du tronçon Néma-Bangou, Bangou-bassiknou-Fassala, Amourj-Adel Begrou, Djigueny-Ouenattzbil ; la construction de la route Zravia-Tamchakett ; la construction de la route Kiffa-Kankossa, Kiffa-Boumdeid, El ghaira-Barkéol, du pont de Kamour…
Sur le plan industriel, la réalisation de l’usine du lait de Néma qui permet de générer des revenus substantiels pour les éleveurs, la création de nouveaux emplois et la fixation des populations dans leur terroir.
Mais aussi l’électrification de tous les départements, l’installation des conduites d’eau potable, la construction et l’équipement d’hôpitaux et de centres de santé, l’édification de dizaines de lycées et d’écoles primaires, des écoles de santé, l’ouverture de l’université des sciences islamiques. Et le bilan des réalisations n’est pas exhaustif.
Autant de réalisations qui sont les instruments d’un véritable décollage économique vécu par les populations de ces trois régions après plusieurs décennies marquées par les affres de la pauvreté, la précarité indicible, l’enclavement et la marginalisation.
Un décollage économique et des réalisations concrètes qui se ressentent, se palpent au – delà des discours, qui ont amélioré de manière substantielle leurs conditions de vie, et qu’ils tiennent, en contre – partie, à exprimer par un sentiment de reconnaissance, d’adhésion et de soutien, au président Mohamed Ould Abdel Aziz, à chaque fois que de besoin. Qu’ils tiennent aussi à défendre de toute leur force en rejetant le discours spécifiquement vide de l’opposition extrémiste au service d’intérêts personnels et dont l’échec cuisant des récents meetings du FNDU dans ces trois régions en est l’expression la plus accomplie.
Docteur Abdallahi Ould Nem
(Reçu à Kassataya le 18 mars 2018)
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